L’apprentissage de l’anglais et du français devient une réalité grâce aux neurosciences.
Les neurosciences et la méthode Doyle
De nombreux professionnels souhaitent se perfectionner dans une langue. C’est en particulier le cas de l’anglais. En effet, la maîtrise d’une langue supplémentaire offre de nouvelles opportunités dans la sphère professionnelle. Les intéressés sont susceptibles de signer des contrats à l’étranger ou d’obtenir un poste par la suite.
C’est pourquoi, Susan Doyle a mis en place une méthode pour accompagner toutes celles et ceux qui souhaitent améliorer leurs compétences en langue. De plus, elle a créé l’Académie Doyle. La méthode Doyle s’appuie sur les neurosciences et la neuroplasticité du cerveau. 🧠 Les élèves intégrant l’école reçoivent un apprentissage similaire à celui que pourraient avoir des enfants d’un plus jeune âge. Par exemple, ils doivent différencier les deux sonorités entre l’anglais et le français.
L’objectif est d’être immergé dans la langue anglaise. Il faut ainsi s’émanciper de sa langue maternelle. En effet, la méthode Doyle enseigne aux élèves à vivre, à réfléchir, à bouger, à agir et à prendre des décisions en anglais. Il ne s’agit pas de traduire de manière mécanique la langue. Ainsi les connaissances que les étudiants acquerront leur seront utiles pour la vie.
Un apprentissage régulier
D’ailleurs, Susan Doyle a souligné qu’il suffit de 152 heures en moyenne avec sa méthode pour réussir à s’exprimer et à écrire couramment en anglais. Pour atteindre cet objectif, les étudiants doivent dédier 20 minutes par jour à la création de routines en anglais en utilisant son vécu, ses sentiments et ses souvenirs.
Ces 20 minutes se déroulent en deux phases. Les cinq premières minutes sont dédiées à la visualisation. L’étudiant doit s’exprimer en public en anglais. 🗣️ Il doit visualiser ce moment et se voir réussir. Les 15 minutes suivantes sont consacrées à un exercice pratique. Ils doivent s’émanciper et se détacher des mécanismes francophones. Dans un premier temps, Susan Doyle précise qu’elle demande à ses élèves de compter anglais. Ils doivent réussir à compter jusqu’à 50 sans penser à autre chose en français. Ainsi, une fois parvenus, ils doivent compter dans le sens inverse.
De plus, un autre exercice est proposé aux élèves. Il s’agit de lire un article audio avec un stylo dans la bouche pour améliorer la prononciation. 📖 Ainsi, l’oreille s’habitue aux sons spécifiques de l’anglais en écoutant l’article. Grâce au stylo, l’étudiant se concentre sur la prononciation des mots. Cette pratique permet de comprendre et de se faire comprendre en anglais.
De plus, chaque semaine ont lieu deux séances de 2 heures. Ces séances se déroulent en petit groupe. Les élèves apprennent des règles de grammaire et du vocabulaire. Lors de l’apprentissage de nouveaux mots, ils entreprennent des conversations en anglais pour expérimenter le mot. S’exprimer en langue anglaise doit se faire naturellement, par l’expérience, le vécu.
Expériences personnelles et professionnelles
Enfin, la vie personnelle de Susan Doyle l’a amenée à s’intéresser aux neurosciences. En effet, sa fille souffrait d’une forme d’épilepsie très rare. Ainsi, Susan Doyle a entrepris des études en neuroscience des émotions et du comportement. 🔍 Des années plus tard, elle enseigne des cours d’anglais seconde langue. Elle a alors l’idée de mettre en place une méthode qui utilise la neuroscience cognitive. Cette méthode offre l’opportunité d’apprendre et de s’exprimer correctement en anglais. Susan Doyle a notamment étudié comment et lorsque le cerveau exerce une activité. De plus, l’Académie Doyle dispose aussi de cours en français seconde langue.
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